Louis Lamy de la Chapelle, jeune avocat de 27 ans chez Fromont Briens, depuis bientôt deux ans, revient pour nous sur ses débuts au sein du cabinet. Il nous confie aussi son plaisir au quotidien d’exercer cette spécialité passionnante qu’est le droit social.
Quand avez-vous intégré le cabinet Fromont Briens ?
Elève-avocat à l’Edago, l’Ecole des Avocats du Grand Ouest, j’ai rejoint le cabinet en janvier 2019, pour y effectuer mon stage final. Fort d’une expérience professionnelle dans plusieurs cabinets, j’intégrais, pour la première fois, une aussi grande structure. J’ai très vite ressenti cet esprit d’équipe et d’entraide qui régnait au sein du cabinet. J’étais animé par l’envie de m’investir pleinement et de vite progresser. A l’issue de mon stage, on m’a proposé un CDD puis j’ai signé un contrat de collaboration en janvier 2020. Aujourd’hui, je travaille principalement avec une avocate of counsel qui a un regard sur mon travail, me conseille, me délègue certaines problématiques. Il y a une responsabilisation progressive.
Quelles sont les missions d’un avocat en droit social ?
Mon rôle est d’accompagner les entreprises dans la gestion de leur modèle social. Mon activité est très variée, elle va du conseil jusqu’à la gestion de contentieux devant les juridictions. En droit du travail, j’interviens dans le cadre des relations individuelles et des relations collectives du travail. J’assiste mes clients à l’occasion de la conclusion, de l’exécution et de la rupture du contrat de travail. Le droit social est une matière où l’on ne s’ennuie jamais et où l’on doit être constamment en veille. Par exemple, l’impact de la crise sanitaire sur les nouvelles formes de travail, la mise en place du dispositif d’activité partielle… a soulevé de nouvelles problématiques. Il a fallu faire du droit prospectif. Ce métier exige aussi beaucoup de technicité.
Quel dossier récent avez-vous traité ?
J’ai travaillé sur une problématique d’accident du travail : une demande de reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur par le salarié. Il était nécessaire de démontrer que l’employeur n’avait pas conscience du danger auquel était exposé le salarié et avait mis en place toutes les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité. Ce dossier sur ce grave accident du travail impliquait des enjeux importants pour l’entreprise.
Quelle est la culture d’entreprise de Fromont Briens ?
Il y a une grande cohésion au sein du cabinet et une forte culture de l’innovation. Chez Fromont Briens, les équipes mettent en commun leurs connaissances. Il y règne aussi une très bonne ambiance. La moyenne d’âge est jeune et cela crée des liens. Même si ce n’est pas d’actualité en ces temps de crise sanitaire, le cabinet organise aussi plusieurs événements (les pots collaborateurs mensuels, week-ends ski…) qui permettent à tous de se retrouver dans un autre contexte que celui du travail.
Quel bilan faites-vous de ces deux années passées au sein du cabinet ?
En tant que stagiaire, je n’avais pas forcément les bonnes méthodes. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir progressé. Je sais gérer un dossier de A à Z. J’ai une meilleure compréhension des enjeux et je traite mes dossiers plus vite.